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vignes et regagnasFaisons notre ce cliché ! Oui la Provence c’est le rosé, et ce vin* c’est toute une histoire.

Elle commence il y a 2 600 ans avec les Grecs qui installèrent la vigne à Marseille, puis les Romains la diffusèrent en France au fil de leurs conquêtes, mais bon, c’est ailleurs.

VIGNESAu début, pas de vin rouge ou du moins très peu. Il était méprisé au point qu’on l’appelait le vin « noir » et, réputé roboratif, on le réservait aux serfs et aux travailleurs de force. Le vin blanc, lui, n’existait pas. Pour faire du vin, on filtrait très vite, avant qu’il ne se colore trop, le jus des raisins rapidement foulés.

Cette technique de foulage rapide et de macération mesurée est encore utilisée aujourd’hui. Le reste, les arômes, c’est les sols qui les fabriquent. Sableux, argileux, profonds ou serrés, caillouteux, chacune de ces caractéristiques participent de la complexité du goût mais elles ne sont pas les seules ! N’oublions pas la générosité parfois même offensive du soleil, inlassable, et la créativité essentielle des vignerons.

Tel qu’élaboré jusqu’au XVIe siècle, ce vin clairet régalait les plus fins gosiers de l’aristocratie en France et en Angleterre. On raconte aussi qu’il faisait la joie du Roy René. Il disait ne vouloir sur sa table « nul autre vin que le rosé de Puyloubier ».

Selon la légende, le premier pied de vigne poussé d’une simple goutte du sang des Dieux. Dionysos l’aurait découvert. Quel Dieu magnifique, ce Dionysos, à force d’être fantasque ! Il préfère pérégriner seul que vivre sur l’Olympe où il a sa place alors que sa mère est une mortelle, il ne se mêle jamais des querelles des douze autres Dieux, patron des Lénéennes et des Dionysies urbaines vouées à l’art dramatique il détient aussi le pouvoir sur des extases et des mystères….

Avec tant d’humanité dans ces paradoxes, il ne pouvait être que le Dieu du vin.

*à consommer avec modération