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peynier1Petit village provençal au cœur de la Haute Vallée de l’Arc, Peynier s’étend sur 2476 ha entre la montagne Sainte-Victoire au Nord, et le massif du Regagnas au Sud-Est.

La plaine est riche en terres agricoles, où on trouve aujourd’hui des champs de vignes, de blé, de maïs, de melons… Autour du village, la culture de l’olivier tend à se développer depuis quelques années.

Dans la campagne, on peut encore voir de nombreux amandiers et mûriers, qui étaient autrefois exploités. Les massifs forestiers sont répartis essentiellement dans les deux tiers sud de la commune. La pinède y est très importante, tout comme la chênaie (chêne blanc essentiellement, et parfois du chêne vert) et la garrigue.

peynier3L’agglomération qui est restée autour du château (XVIe siècle ) et de l'église (XVIIe siècle) compte aujourd’hui environ 3000 habitants. Au détour des rues, on peut observer de nombreux vestiges du Moyen Âge.

L’étymologie nous offre les racines de PUIUM NERONI (1008), « podium nigrum » (1020) et « castrum de Puei-nier » (XIIIe siècle), c’est à dire Puits Noir ou Montagne Noire à cause des couches de lignite affleurant sur les collines Sud-Ouest du village.

Ancienne seigneurie des vicomtes de Marseille et des abbés de Saint-Victor, qui y furent prospères jusqu’en 1357, Peynier fut successivement la propriété de plusieurs familles avant d’être érigé en marquisat pour les Thomassin en 1743.

Peynier au fil des années, subit le contrecoup des Guerres de Religion, c’est ainsi qu’en 1591 il fut saccagé. L’hiver de 1709 fut une nouvelle épreuve pour le village qui témoigna toujours beaucoup d’indépendance vis à vis de ses voisins : en cette année de frimas rigoureux, les pins périrent de froid et la vigne et les oliviers disparurent du paysage.